mercredi 15 mai 2013

Petit matin

Ta main se pose sur le drap froissé
Là où sommeille encore l'odeur de mon corps
Les lueurs matinales découvrent ta fragilité
Et je t'observe en silence
Je crois enfin avoir trouvé mon port.

Ta chevelure coule sur tes épaules
En vagues brunes
Et j'en caresse les mèches avec amour
Comme tu es belle quand tu dors
Comme j'aimerais te caresser
Mais seuls de chastes baisers nous unissent
Même si tu es près de moi quand tu m'endors.

C'est une histoire folle peut-être
Mais c'est ce dont nous rêvions
Nous avons tant  à découvrir l'un de l'autre
Ma belle enfant, fragile et mutine,
Bénédiction des cieux
C'est ta vision dans le matin que j'aimerais capturer
Ma belle ondine,
Ta peau de satin me fait chavirer,
Et tes sourires sont une féérie sans cesse renouvelée
Le beau rêve durera t-il?
Où n'est-ce qu'une grève dans notre réalité?...

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