Sur les marches du perron, elle était seule
Si belle dans sa robe de soirée
Le regard perdu au lointain
Elle semblait espérer quelqu'un.
Dans l'ombre complice d'un bosquet voisin
L'âme conquérante,
Un regard aux tons bruns voulait faire cesser
Cette attente
La solitude propice de la demoiselle
Lui permit de se lancer
Et d'engager l'assaut contre celle
Qu'il voulait dans sa destinée.
Mais quelque chose arrêta son geste :
Un sourire sur les lèvres de la belle aimée
Pourquoi soudain resplendissait elle
De beauté ?
- Viens, beau chevalier, dit-elle
C'est bien toi que j'attendais
Je t'avais vu dans mes rêves
Mais je ne savais où te chercher.
- Viens, beau messager de l'amour
Nous sommes faits l'un pour l'autre
Et de la vie, le long parcours
Nous devons le faire côte à côte.
- Belle sorcière aux yeux moirés
Comment croire ces paroles?
Qui sait si l'on peut s'aimer
Nous sommes étrangers l'un à l'autre
- Ne pose pas trop de questions
Les réponses te feraient peur
Viens me rejoindre sur ce perron
Je t'apprendrai tout ce que veut savoir ton coeur.
Et il s'avança vers elle, un peu désorienté
Elle mit ses mains dans les siennes
Et dans son regard cuivré, elle se perdit sans peine
Avant de l'enlacer et de la faire,
Valser, tourner, l'aimer... à en perdre la tête.
C'est la légende de la belle aux doux rêves
Qui savait qu'un jour de fête, il viendrait
C'est la légende éternelle
Des amours destinés...
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