Comme si tout n'était qu'une farce terrible, une illusion monstrueuse, un drame infini... Comme si ma vie était un manque atroce de ta présence, de tes bras. Comme s'il avait été si difficile, si dégradant d'être autrement, d'être différent. Comme s'il était plus facile de dire que tout est ma faute alors que j'ai si mal, alors que le sentiment désastreux au creux de moi, ce gout de cendres ne me quitte pas.
J'aimerais retrouver la simplicité et la gaieté d'avant sans cette peur permanente du mensonge, sans penser que chacun de tes regards, de tes soupirs, de tes sourires cache quelque chose que tu voiles... où que cette complicité que je chérissais tant, où est cette impression que je comptais un peu pour toi...
Pourquoi tout ce silence qui me déchire tellement ?
Que deviendrons nous ?
Que deviendrais-je si ton silence me poursuit, me fait si mal, me déchire ?...
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